Défi 90 jours de contenu – Ce que j’ai appris en écrivant chaque jour :
la magie d’essayer
J’ai horreur de toutes ces fois sans « vrai » contenu, c’est toujours la sensation d’un inachèvement, d’un truc laissé vacant. Parfois, je me dis qu’il vaudrait mieux peut-être ne pas s’acharner, décider d’emblée que rien ne viendra ce soir-là et passer direct à un contenu de rattrapage auquel j’aboutis anyway. Mais ça ne marche pas comme ça. Tout ce qui résiste sur un contenu vient nourrir le prochain, certains mots, certaines idées n’émergent que parce que d’autres ont coulé. Je crois désormais à la magie d’essayer (pas de réussir) quotidennement. Commencer et recommencer, chaque jour, même si l’on ne peut pas chaque jour en voir le bout, l’achèvement.
la facilité
J’avais prévu d’exploiter ce défi, aussi, pour écrire ailleurs des contenus « pros » et pour l’instant, ça ne vient pas. Ca prendrait bien sûr plus de temps, de soin, d’attention. Ici, j’ai choisi en partie la facilité : pas d’enjeu lié à une activité, je peux écrire sur tout et n’importe quoi, sans trop m’interroger sur le ton et la cohérence éditoriale. Je ne sais pas encore si je le ferai finalement. En attendant, je collecte les infos que le défi m’amène, sur ma façon de fonctionner et sur les sujets qui m’obsèdent.
la fatigue
Il arrive que j’attaque mon contenu dans un état de fatigue avancé, et si je parviens à le produire, je me sens systématiquement vivifiée. J’en sors beaucoup moins fatiguée qu’en y entrant (idem pour la plupart de mes cours d’ailleurs). Je trouve ça assez fascinant. A la question « qu’est-ce qui te donne de l’énergie ? », un début de réponse semble donc se profiler.
à la recherche du temps tout court
Je cherche quand même des solutions pour les contenus en semaine, parce que le rythme actuel n’est pas tenable. Il faut que j’explore d’autres formes, d’autres façons de faire.
la surprise
Je suis d’accord avec l’ami Soulages, c’est pas tant une question de plaisir qu’une question de surprise (même si in fine ça se rejoint). Je n’écris pas forcément avec « plaisir » au départ, mais surgit toujours cet étonnement ravi de ce que les mots viennent me dire.