comment
rouvrir
des bras
si longtemps
fermés ? comme ça
Blog
10 10 2023 – Aujourd’hui comme tous les jours
radio
café
la guerre
l’abri
dans un poème
09 10 2023
j’ai créé un monstre de ton absence et
maintenant
je perds
patience ! monstre
enfin te quitter
09 10 2023
aujourd’hui je pense à toi et toi tu ne
tu
tu ne
toi tu
ne vieillis plus
08 10 2023
paysages et possibles à foison – façon d’être
au
monde, ou
bien de
m’en couper ?
07 10 2023
morsure des lumières quand je voudrais pouvoir
emmitoufler
mes doutes
de laine
et de noir
06 10 2023
j’oublie la mer et la
colère
des vagues
j’oublie
mordre – chavirer – vivre
05 10 2023
qu’on efface l’atlas
créer
nouvelles topographies
carte blanche
pour nos joies
04 10 2023
à flanc de feu
respirer
nos peurs
qui bruissent
à l’intérieur
04 10 2023
ce serait une bonne
journée
si je
daignais ne
pas l’equiver
03 10 2023
pompette et cigarettes
immanquablement
je te
fantôme et
tu me hantes
Mercred’incipit – Ici ça va
« Ici ça va. La maison n’est pas toute neuve mais elle est propre et les plafonds sont hauts. Au moment où Ema a ouvert la porte grinçante, dont le bois humide avait gonflé autour des gonds et de la serrure, il y a eu comme un grand silence de poussière et de souvenirs. Les tomettes usées du sol, les toiles d’araignée qui voilent les fenêtres, l’odeur de renfermé, je ne sais pas pourquoi j’ai ressenti de la tendresse pour cet endroit. C’est plutôt bon signe. Il faudra se l’approprier bien sûr, reconstruire quelque chose, mais une fois que nous aurons tout installé, je pense que nous ne serons pas trop mal. C’est toujours mieux qu’avant. Et puis il y a la lumière. Omniprésente. On dirait parfois qu’elle monte de la terre. Avec le bruit de la rivière. Qui lui sert d’escalier. »
Ici ça va, Thomas Vinau, Alma éditeur, 2012
—
Incipit d’une lecture en cours, chaque mercredi, sur une idée de la Bibliothèque Roz
02 10 2023
tentative de
faire
du jour
un tâtonnement
pas une méthode
01 10 2023
si
peu
de place
pour parler
alors j’e-cris