J’avance, j’avance, ça fait du bien ! Je vois ma liste d’articles lus s’étoffer. Même si c’est trop peu, et pas assez vite, c’est toujours toujours mieux que rien.
Dans Zotero, où je rassemble ce qui est à lire, pour limiter mes efforts et mes tourments, je prends simplement les ressources dans l’ordre chronologique d’ajout. Ça me repose la tête de ne pas avoir à décider par quoi commencer. Pas de tergiversations, ma spécialité ! Et plaisir collatéral : j’aime assez découvrir au fur et à mesure quelle sera ma prochaine lecture, à chaque fois me laisser surprendre, j’ai l’impression d’ouvrir un calendrier de l’avent. (J’exagère bien sûr : rien ne bat le chocolat.)
J’ai créé l’autre jour un système de notes qui me va bien pour l’instant. J’utilise enfin réellement l’outil Notion – qui jusqu’ici ne m’avait pas convaincue, du tout. Tous les templates me semblaient diaboliquement complexes.
Cette fois, j’ai juste créé une page du nom de mon cours. J’y consigne mes notes de lecture, et surtout mes “cailloux”, c’est-à-dire des notes que je me laisse après chaque session de travail (une nouvelle pratique que j’aime beaucoup). Dans des encadrés verts, ce sont des observations sur la méthode, des réflexions en cours, pensées-liens-questions sur mon sujet, et des indications éventuelles pour une prochaine session.
Rien de parfait, ni mon système de notes, ni mon rythme… Mais le temps d’écrire ce billet, le marteau-piqueur dans la rue s’est arrêté et moi je peux continuer d’avancer.
Des pensées pour tous nos pas, toutes nos tentatives, chacun-e, chaque jour. Toutes les manières qu’on a d’avancer, même (et surtout) invisibles, insaisissables, dans les interstices de ce qu’on donne à voir.