Les mots
Les irremplaçables
Rendez-vous nomades
Dans le nu de la vie
Poème de titres, c’est-à-dire réalisé avec les titres de livres de ma bibliothèque.
Ici, tous les poèmes publiés, dont des poèmes fondus, des poèmes de titres et des poèmes autodatés.
Les mots
Les irremplaçables
Rendez-vous nomades
Dans le nu de la vie
Poème de titres, c’est-à-dire réalisé avec les titres de livres de ma bibliothèque.
Que faire de notre vulnérabilité ?
Qu’est-ce que la littérature ?
Qu’est-ce que la philosophie antique ?
La méthode, comment l’acquérir, comment l’enseigner ?
Etes-vous indispensable ?
Aimez-vous Brahms…
Toutes les réponses aux questions que vous ne vous êtes jamais posées
Poème de titres, c’est-à-dire réalisé avec les titres de livres de ma bibliothèque.
Ils ont tous raison
Vivre fatigue
Comment vivre
Comme par magie
Comme un roman
D’autres vies que la mienne
Courir les rues. Battre la campagne. Fendre les flots
Vivre de paysage
Maintenant
Loin de tous rivages
Poème de titres, c’est-à-dire réalisé avec les titres de livres de ma bibliothèque.
se parler
de profil
dans un café trop calme
se montrer
la ville
tout en proie sans flammes
se dire
un doute
un désir
incendie
un plaisir impatient
ces jours-là
de ma vie
à voyager presque avec lui
Poème fondu d’après Marguerite Duras, Le Marin de Gibraltar (pages 30 et 31)
toutes ces voix
que nous n’écoutions pas
je peux entendre la foule
le tonnerre
et la musique
la voici, la musique
je peux trembler debout
dans l’air brûlé
qui s’élève sans fin
cruel staccato
toutes ces voix
que nous n’écoutions pas
tu te souviendras
Poème fondu d’après les pages 30 et 31 d’un livre…dont je ne me souviens plus !
si le monde est devenu une habitude,
marque un temps d’arrêt
comme si tu te réveillais
reste planté là
reste jusqu’à toi
tombe
rampe
renverse-toi
des centaines de fois
nous ne savons même pas
si la vie est possible
si la vie est peuplée
peu importe finalement
que l’étrange arrive
ou que la joie se livre
demande-toi
si le monde est devenu
une habitude
Poème fondu d’après Le monde de Sophie, de Jostein Gaarder (pages 30 et 31)
Tous les jours
pendant plusieurs années
j’ai décidé de créer.
Bientôt, ailleurs.
Dans quelques mois.
Dans un quart d’heure.
Quand j’habiterai ici, ou là.
J’ai dit :
Juste après,
je m’y mets.
J’ai résisté au travail et au mouvement
agrandi les failles, squatté le temps,
cherché l’éclat, lutté ici et là.
J’ai joué d’autres épopées.
Tous les jours,
Pendant toutes ces années,
j’ai fait le choix de ne pas créer.
Poème fondu à partir de Contrées, histoires croisées de la zad de Notre-Dame-des-Landes et de la lutte No TAV dans le Val Susa (Collectif Mauvaise Troupe)
Bientôt la nuit
coule et
se répand.
Il faut reprendre son corps et son élan.
Faire du bruit et du mouvement.
Appeler le jour
Ne rien laisser à la
nuit.