J’ai mis le réveil hier soir en pensant je m’y tiendrai, il faut retrouver une organisation, la solidité des journées travaillées, le sens du temps. La douce fierté ce matin d’avoir réussi. Pour autant, se lever ne suffit pas, je traîne une heure radio-café dans la pénombre, le jour enfin se lève et ça suffit. Lumière (bleue). J’écris du journal, j’écris : J’ai beaucoup de choses à faire, beaucoup de retard, par où commencer ? Ai-je besoin d’une todolist ? Peur qu’elle m’effraie. Peut-être malgré tout que cela m’aiderait. Allons bon, je tente, je vais ouvrir leuchtturm – à tes souhaits – pour voir un peu. Heureusement, le journal est là, et me donne un début. Allons bon, je tente, j’ouvre le carnet (bleu), je tourne la page qui abrite mes quelques vœux, j’inscris la date d’aujourd’hui, je liste écrire, rappeler M., lire C., lire V., postuler (au moins 2), retranscrire l’i., l’e., et l’i.s.. Je relis et je dégraisse. En bas de la page, je note à ne pas faire aujourd’hui, en voilà déjà trois qui peuvent attendre. Et je trace un trait, j’isole, je note 1) job 2) rappeler M., rassemblés d’une accolade auprès de laquelle j’écris le + important, souligné avec conviction. J’encadre les deux élus au stabilo, la force du fluo. Aujourd’hui, deux candidatures envoyées, M. rappelée, et quelques fois vu le ciel (bleu).
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