jeudi 1er février
le temps de faire mes pages du matin
avoir T.N. au téléphone le soir
avoir des idées de choses à créer au boulot
vendredi 2 février
clarifier nos inquiétudes et questions avec M. en préparant la présentation du 7 février
le soleil finalement
la perspective du week-end
samedi 3 février
l’efferverscence et la douceur de ce brunch maison chez P. avec M. B. T. C. et M.
l’affection de P.
la photo que B. prend de nous 4
dimanche 4 février
le long et passionnant check avec A.
rattraper mon retard et faire les exos de la méthode Cameron, semaine 10
lire un peu Samouraï, rire, fermer le livre en disant « c’est génial »
lundi 5 février
pouvoir marcher vite et être à l’heure pour un rdv tél avec M. juste après le boulot
les mots de D.C. ensuite à la conférence en ligne : « s’appuyer sur la parole des autres pour pouvoir s’aventurer dans sa propre parole«
l’écoute collective, si émouvante, du très très beau podcast Histoires de cris d’Amélie Charcosset
mardi 6 février
le caquètement des canards sur le canal, qui me rappelle d’un coup mes dimanches d’enfant
le soir, ouvrir un livre avant d’ouvrir l’ordi
faire une écoute de 2h
mercredi 7 février
passer par l’imprimeur puis devant la librairie du cinéma, me réjouir de cet environnement-là
choisir un livre à la bibliothèque du 41, et me le faire offrir car il est, me dit-on, « sorti de leur collection«
faire notre présentation au groupe avec M. et recueillir de très bonnes questions, beaucoup de grain à moudre
jeudi 8 février
recevoir ce mail, pour notre possible intervention, qui commence par « on avance«
au bureau, continuer d’affûter mes outils de travail
après une seconde d’hésitation, prendre quand même à droite en sortant le soir et aller au partage, en tirer beaucoup de choses, et surtout la satisfaction de tenir mon engagement
vendredi 9 février
le matin, rattraper 2 jours de journal
quelques heures dans le calme du bureau
l’après-midi, faire une écoute d’1h
samedi 10 février
le déjeuner avec T. et P., cet événement précieux, d’une fois dans l’année
voir P. marcher de mieux en mieux
retrouver et relire de vieilles pages du matin, 2019, 2020, 2021, 2022, un sentiment étrange et doux
dimanche 11 février
voir enfin le très bon film Anatonomie d’une chute, et surtout la scène de la dispute
faire les exos semaine 11 de la méthode Cameron
coller deux autocollants de célébration
lundi 12 février
un feel good movie en rentrant
un rendez-vous confirmé pour avancer sur l’intervention
le canal, encore
mardi 13 février
une bonne technique : commencer ma journée par tout ce que j’ai procrastiné
rire au déjeuner, encore
imaginer le soir qu’un jour je serai peut-être en confiance sur le poste
mercredi 14 février
commencer à cocher des choses faites au boulot
le pépiement des oiseaux en rentrant le soir
avoir T.N. au téléphone pour son anniversaire
jeudi 15 février
la douceur, le soleil
l’école buissonnière l’après-midi
les mots tu passes ta vie à culpabiliser et à avoir peur de tout… profite un peu (Mado à Avril dans le film Telle mère telle fille)
vendredi 16 février
ma première journée de télétravail, plutôt efficace
le rendez-vous tél avec M. pour préparer la rencontre du 29 février, plutôt efficace
voir enfin le très bon film, glaçant : À plein temps
samedi 17 février
le ciel
emmener P. pour son premier tour en voiture depuis un mois
marcher au soleil près de l’étang
dimanche 18 février
faire les exos semaine 12, la dernière, de la méthode Cameron
faire un poème fondu
les mots « A partir de là on peut commencer n’importe où.
Et continuer.
On peut commencer par une rivière.
Par un poisson. » de Vazquez cités ici
lundi 19 février
m’imaginer un moment à Londres en fin de semaine avec M., M. et C.
la parlote créative
les mots de C. : j’ai accepté que j’avais pas écrit, et ça c’est une victoire
mardi 20 février
les bonnes nouvelles au boulot
l’apéro avec M.
regarder la table à côté et me voir 10 ans plus tôt à la même table avec S.
mercredi 21 février
publier le poème fondu du dimanche
décider d’aller à Londres pour un jour, une nuit
sur les conseils d’A. à la parlote, commencer Rien n’est su de Sabine Garrigues et me coucher en murmurant, à propos de mon texte, me faire confiance
jeudi 22 février
cocher des choses faites
la bourrasque sombre de vent, de pluie, suivie d’un grand bleu ensoleillé, inespéré
une visio de témoignages d’anciens diplômés sur leur expérience du mémoire, les mots processus créatif, le mot jubilation et laborieux aussi
vendredi 23 février
le grand soleil à 14h dans le bus vers la gare
retrouver M. M. et C. à Victoria, la joie, les rires, un jelly bean atroce de Bertie Bott et un délicieux pudding
dans la chambre exigüe, se coucher en faisant le programme du lendemain
samedi 24 février
le matin-soleil et le petit-déjeuner à quelques rues de l’hôtel
le sourire de M. en découvrant le chapeau d’un personnage qu’il adore
faire une chenille dansante à trois avec M. et C. dans les rues bondées de Camden
dimanche 25 février
le café avec A. et ses 5 mois sous le manteau
traverser le bois en bus
voir P. qui marche de mieux en mieux
lundi 26 février
déjeuner en parlant passions d’enfance
avancer, avancer, avancer
me blottir sous un plaid
mardi 27 février
des heures sans pluie
chanter dans ma capuche
un chez moi où rentrer
mercredi 28 février
le ciel bleu
découvrir un trajet de bus direct pour les mercredis soirs
la séance de travail du soir, passionnante
jeudi 29 février
une réunion où je prends conscience des choses acquises depuis la prise de poste
notre rendez-vous pour l’intervention, riche et prometteur
passer par des rues inconnues pour repartir, une église illuminée, de grands arbres