Quand je reviens écrire ici

Y a pas photo. Quand je reviens écrire par ici, c’est généralement que j’ai un travail à faire + du temps pour le faire + une flemmatrouille maximale de le faire. 

Bingo. C’est bien le cas en ce moment. Et moi qui croyais que j’entretenais une relation houleuse avec mon écriture, ma créativité, toussa toussa. Et qu’on était ces jours-ci… comme en mars, comme en janvier, comme au printemps dernier, en pleine réconciliation après des semaines à s’ignorer. En réalité, j’entretiens aussi-surtout une relation houleuse avec mes études où se suivent des pics insensés d’énergie-boulot et des trous noirs de productivité.  Et ce blog se fait alors le meilleur allié de ma procrastination. 

C’est quand même le bon côté de la procrastination. Quand elle nous pousse à ressortir nos crayons pour dessiner, marie-kondo pour trier, nos éponges pour récurer, nos tapis de gym abandonnés, nos identifiants du site des impôts et ces vieux textos auxquels on s’était juré de répondre six mois plus tôt. 

Comme soudain tout s’agite, tout bouillonne. Comme on a l’air de faire des choses bien, au lieu de faire celles qu’il faut.

Bref, j’ai donc trouvé la recette pour maintenir ce blog en vie, et le sortir des limbes où sans cesse je le congédie. Il me suffit donc d’une deadline qui m’effraie – encore plus que d’écrire ici – et d’un agenda dégagé. 

Pas si compliqué. 

P.S. : sur la procrastination productive, il y a cette planche géniale de Claire Brétecher : “Création” (parue, je crois, dans Les Frustrés)

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