Aujourd’hui j’étais un animal quand

Je décide d’écrire à nouveau, chaque jour. D’essayer du moins. Par où commencer quand on a si longtemps arrêté. Le temps, le vide, créent un trop-plein d’attentes et d’exigences. Il faudrait, pour un retour, créer quelque chose d’éclatant, se distinguer. Leçon supplémentaire pour l’avenir : le régulier dégonfle cet orgueil, donne au réel plus de palettes pour exister, du bon, du moins bon, du très mauvais, la douceur de faire avec les jours sans. J’étais un animal tapi, craintif du jeu et du dehors, je sors aujourd’hui voir si l’hiver peut devenir printemps.

Laisser un commentaire