Je marche à ses côtés, dans les pentes du petit parc. Armé de patience et d’un parapluie qui n’aura pas servi, il se prête au jeu d’un cache-cache réclamé par M. et C. que nous gardons ce week-end. Je sais qu’il souffre un peu, son genou le blesse, le ralentit. J’ajuste mes pas. Nous faisons mine de chercher, ici et là, derrière cet arbuste, ce muret, cette allée, lentement. Je prends le temps d’aimer ce moment, et surtout d’être éblouie par ce ginkgo éclatant, radieux soleil dans l’automne gris et froid comme le béton.