mon vieux visage

c’était moi,
pendant de courts instants

sourde, aveugle et folle,
la mémoire en fracas,
comprenez, le sens perdu, ruiné

une chose
peut s’effacer

je me pardonne

je me pardonne
ma vie
la plupart du temps


Poème fondu à partir des pages 22 et 23 de Molloy de Samuel Beckett (Les Éditions de Minuit, 1951/1982)

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