surtout ne
pas jeter l’
éponge
déchet toxique
pollue durablement
les nappes créatives
Mois : octobre 2023
22 10 2023
fantasmer fugue
peut-être tout
quitter
tout recommencer
avancer droit
peut-être l’Alaska
21 10 2023
brillons terne
imperceptible
même
marchons mou
voyons où
faiblir nous mène
21 10 2023
choisis bien
les
rives
que tu
longes car
elles te paysage
21 10 2023
une discipline
m’
aimer
même laide
j’essaie
mais faut-il
20 10 2023
courber d’
ellipses
nos mémoires
regarder danser
ce qui persiste
20 10 2023
divines fenêtres
où
puiser d’
autres vies
d’autres êtres
19 10 2023
franchir
la flaque des petits matins frais – sauvages – craquelés – et
faire
visage de
mes mains
dans la plaie
Poème autodaté mais aussi fondu à partir de deux textes-souches : le journal de bord des Vagues 123 de Christine Jeanney et les pages 30 et 31 de Ici ça va de Thomas Vinau
18 10 2023
on
promène nos enfances dans des bottes de pluie
et
on se
recommence avides
de terre meuble
17 10 2023
debout
l’aigreur les petites jalousies le cœur
sale !
exister mal
ok mais
vrai et vertical
16 10 2023
écrire
d’images qui n’existent pas
solitudes
hors champ
ces vies
obliques, confisquées regard
16 10 2023
prendre
les peurs qui ne parlent pas
prendre
le corps
écorché d’
angoisse prendre peau
Poème autodaté mais aussi fondu à partir des pages 30 et 31 du Journal d’un corps de Daniel Pennac, Gallimard
15 10 2023
on
s’invente une fête un
refuge
fanfare de
voix tues
capables de chanter
14 10 2023
les
joues chaudes comme un
château
de sable
qu’on
laisse aux marées